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MÉTROPOLIS

Le Métropolis était une salle très populaire à Montréal. La salle fut autrefois une piste de patinage, un théâtre, un cinéma érotique et une discothèque.

Le Métropolis, une salle de spectacle majeure à Montréal, était située au 59, rue Sainte-Catherine Est, en plein cœur du centre-ville.1

Gala d’inauguration, 28 avril 1987 La Presse (BAnQ)

Pierre-Claude Legris,  le président du Métropolis, était un homme de vision. Durant trois ans, il a voyagé, visité les plus grandes discothèques d’Amérique et il a vu le Métropolis. 2

« On me disait qu’une salle de danse et de spectacles pouvant contenir 2,000 personnes était impensable à Montréal mais j’y ai cru sans broncher. J’ai cherché l’établissement et quand j’ai visité le Théâtre Français, j’ai su qu’il était inutile de poursuivre. J’avais trouvé. » 2

Théâtre Français, 1959 Archives de la ville de Montréal

L’ouverture du Théâtre Français remonte à 1884. Entre 1884 et 1890, le site près de l’intersection Saint-Dominique et Sainte-Catherine connaît plusieurs vocations : patinoire couverte en hiver, théâtre d’été et salle de spectacle temporaire. 3

Théâtre Français, La Vie Culturelle à Montréal vers 1900 p.85

L’édifice accueille la Compagnie Franco-Canadienne en 1886, bientôt rejointe par des membres de la Troupe du Conservatoire. Le bâtiment porte alors le nom de Central Dime Museum et l’entrée est située rue Saint-Dominique. En 1888, l’édifice est agrandi et l’entrée donne désormais rue Sainte-Catherine. C’est en 1891 que le lieu acquiert une vocation de théâtre permanent sous l’enseigne de Lyceum Theatre.3

Il porte ensuite le nom d’Empire Theatre (1893) et de Théâtre de l’Opéra Français (1895). À compter de 1899, on le rebaptise encore, cette fois sous la désignation de Théâtre Français.3

Théâtre Français, 1902 BAnQ

En 1920, la salle devient le Loew’s Court Theatre, avant de retrouver son nom de Théâtre Français en 1924. Des décennies plus tard, elle accueille le Cinéma Éros de 1970 à 1981, puis reste abandonnée entre 1982 et 1987 à la suite d’un incendie, avant de renaître comme salle de spectacle sous le nom Métropolis en 1987.3,7

Cinéma Éros (1970-1981)
Source: à déterminer

Dans ce temple du paraître, au beau nom de légende urbaine, l’ombre déguise les murs; d’ailleurs, les lieux sont hantés par le fantôme frileux de Sarah Bernhardt qui y joua Phèdre, Camille et La Tosca en novembre 1905, lors de sa mémorable tournée d’adieu. Sous des éclairages d’aurores boréales, mille couples s’agitent. En effet, les rangs de fauteuils (de l’époque du Cinéma Éros) ont fait place à une immense piste de danse. Le beau sol de l’entrée en palmettes de marbre rose et ocre a retrouvé son faste d’autrefois. Tous les éléments du Hall datent de 1927: le bureau vitré du guichetier, les portes battantes en cuir capitonné, les frises en acier poli soulignées de néon dans le plus pur Art déco. Dès le vestibule, un escalier dessert les vestiaires logés dans l’ancien foyer et se poursuit vers la première mezzanine; en face, quelques marches conduisent au bar principal relié au bar de la scène par des allées latérales garnies de hauts guéridons. Circulation identique à l’étage où le bar du balcon communique par un déambulatoire avec le salon de Sarah Bernhardt installé en coulisse. Un cinquième bar occupe le poulailler, dominant la piste de danse et rappelant la passerelle de pilotage d’un paquebot dont il emprunte le bastingage. Le tout ponctué d’escaliers droits ou tournants, de marches et de gradins.4

Métropolis, juillet 1987 Décormag (BAnQ)
Après sept ans de Galas Juste pour Rire et plusieurs autres prestations télé, JiCi Lauzon devient l’animateur d’un variétés-show, Métropolis (1990 à 1993) à Radio-Canada: soixante-dix-huit émissions sur trois ans au cours desquelles on présente devant public et en direct des humoristes, des comédiens, des auteurs-compositeurs-interprètes, grands chanteurs et divas de la chanson.5

Parmi les musiciens qui y ont livré des concerts mémorables au Métropolis, mentionnons David Bowie, Prince, Beck, Les Rita Mitsouko, Radiohead, Green Day, The White Stripes, Björk, Bran Van 3000, Ben Harper, Coldplay, Corneille, Pierre Lapointe, Plume Latraverse, Les Cowboys Fringants et Jean Leloup — ce dernier est celui qui y a offert le plus grand nombre de prestations.6

En décembre 2016, l’entreprise de télécommunications Telus annonce qu’elle investira la somme 5 millions au cours des dix prochaines années en partenariat avec l’Équipe Spectra pour moderniser le Métropolis. En 2017, le Métropolis est rebaptisé le MTelus.1

1987
OUVERTURE DU MÉTROPOLIS
OUVERTURE DU MÉTROPOLIS

Mercredi le 29 avril 1987

1990
PETER MURPHY & NINE INCH NAILS
PETER MURPHY & NINE INCH NAILS

Source: Caroline Gendron

1991
1993
THE RAMONES
THE RAMONES

Source: Alexandra Poirier

FUGAZI
FUGAZI

Source: Greenland

BAD RELIGION
BAD RELIGION

Source: JF Hayeur

STIR IT UP!
STIR IT UP!

Source: Greenland

THE LEMONHEADS
THE LEMONHEADS

Source: Greenland

1994
FISHBONE
FISHBONE

Source: Greenland, Design: Pat Hamou

1995
THE WAILERS
THE WAILERS

Source: Greenland

KEITH MURRAY
KEITH MURRAY

Source: Marc Bider

MARY J. BLIGE
MARY J. BLIGE

Source: CKUT, Rickey D

MACEO PARKER
MACEO PARKER

Source: CKUT, Rickey D

PENNYWISE
PENNYWISE

Source: Greenland

RANCID
RANCID

Source: Hugues Beauchamp

1996
THIRD WORLD
THIRD WORLD

Source: MTL Reggae Sunsplash

FUNKMASTER FLEX
FUNKMASTER FLEX

Source: Karen Montreal

1997
SILVERCHAIR LOCAL H HANDSOME
SILVERCHAIR LOCAL H HANDSOME

Source: Greenland. Design: Pat Hamou

GRIM SKUNK SNITCHES GUANO STEALTH
GRIM SKUNK SNITCHES GUANO STEALTH

Au Métropolis Source: Becyk Rousseau

DESCENDENTS GUTTERMOUTH LESS THAN JAKE HANDSOME
DESCENDENTS GUTTERMOUTH LESS THAN JAKE HANDSOME

Au Métropolis Source: Fred Jérôme

DESCENDENTS GUTTERMOUTH LESS THAN JAKE HANDSOME
DESCENDENTS GUTTERMOUTH LESS THAN JAKE HANDSOME

Au Métropolis Source: Simon Quesnel

DESCENDENTS GUTTERMOUTH LESS THAN JAKE HANDSOME
DESCENDENTS GUTTERMOUTH LESS THAN JAKE HANDSOME

Au Metropolis Source: Greenland

THE WAILERS THE SKATALITES
THE WAILERS THE SKATALITES

Au Metropolis Source: Greenland

THE WAILERS THE SKATALITES
THE WAILERS THE SKATALITES

Au Metropolis Source: Matt Komart

BRIAN SETZER ORCHESTRA
BRIAN SETZER ORCHESTRA

Au Métropolis Source: Dominique Ritchot

RADIOHEAD
RADIOHEAD

Au Métropolis Source: Marc-André LeBon

COLLECTIVE SOUL DARLAHOOD
COLLECTIVE SOUL DARLAHOOD

Au Métropolis Source: Marc-André Gendron

DAVID BOWIE
DAVID BOWIE

Au Métropolis Source: Francis Lapointe MacBeth

DAVID BOWIE
DAVID BOWIE

Au Metropolis Source: The Gazette, une division de Postmedia Network Inc. Newspapers.com, une division de Ancestry.

BLINK-182 LESS THAN JAKE FRENZAL RHOMB
BLINK-182 LESS THAN JAKE FRENZAL RHOMB

Au Métropolis Source: Fred Jérôme

PRIMUS LIMP BIKZKIT (ABSENT) POWERMAN 5000 (ABSENT)
PRIMUS LIMP BIKZKIT (ABSENT) POWERMAN 5000 (ABSENT)

Au Métropolis Source: Matt Komart

311 SUGAR RAY INCUBUS
311 SUGAR RAY INCUBUS

Au Métropolis Source: Leah Pratt

DURAN DURAN
DURAN DURAN

Au Métropolis Source: Valerie Robin Clayman

1998
SONIC YOUTH
SONIC YOUTH

Source: Greenland, Design: Pat Hamou

IAM
IAM

Source: Greenland

MATCHBOX 20
MATCHBOX 20

Source: Syl Colecchio

THE GADJITS
THE GADJITS

Source: Matt Komart

MASSIVE ATTACK
MASSIVE ATTACK

Source: Greenland

LESS THAN JAKE
LESS THAN JAKE

Source: Greenland

DEFTONES
DEFTONES

Source: Greenland

2000
SLIPKNOT WILL HAVEN KITTIE
SLIPKNOT WILL HAVEN KITTIE

Source: Greenland

MILLENCOLIN
MILLENCOLIN

Source: Marc Beauchamp

PATTI SMITH
PATTI SMITH

Source: Dominique Ritchot

JIMMY CLIFF
JIMMY CLIFF

Source: Dominique Ritchot

THE KINGPINS THE SLACKERS
THE KINGPINS THE SLACKERS

Source: Dominique Ritchot

OVERBASS FERMIN MUGURUZA DUB MANIFEST
OVERBASS FERMIN MUGURUZA DUB MANIFEST

Kerozen no.23 2000 Source: Matt Komart

STRUNG OUT NO MOTIV
STRUNG OUT NO MOTIV

Source: Serge Beaudoin

STYX
STYX

Source: La presse, 7 octobre 2000, D. Arts et spectacles, BAnQ

RANCID AFI THE DISTILLERS
RANCID AFI THE DISTILLERS

Source: Greenland

RANCID AFI THE DISTILLERS
RANCID AFI THE DISTILLERS

Source: Serge Beaudoin

RANCID AFI THE DISTILLERS
RANCID AFI THE DISTILLERS

Source: Dominique Ritchot

JEAN LELOUP
JEAN LELOUP

Source: La presse, 4 novembre 2000, D. Arts et spectacles, BAnQ

FACE TO FACE GOB SAVES THE DAY
FACE TO FACE GOB SAVES THE DAY

Source: Matt Komart

KING CRIMSON
KING CRIMSON

Source: Louis Brousseau

ST-GERMAIN
ST-GERMAIN

Source: Greenland

2001
LAGWAGON THE ATARIS DEMINER
LAGWAGON THE ATARIS DEMINER

Source: Serge Beaudoin

PAPA ROACH ALIEN ANT FARM
PAPA ROACH ALIEN ANT FARM

Source: Greenland

BERES HAMMOND LENN HAMMOND
BERES HAMMOND LENN HAMMOND

Source: Claude Cuerrier

THE CULT
THE CULT

Source: Greenland

MANU CHAO
MANU CHAO

Source: Patrick Ménard

GRIM SKUNK ARSENIQ 33
GRIM SKUNK ARSENIQ 33

Source: Matt Komart

MARILYN MANSON TAPROOT
MARILYN MANSON TAPROOT

Source: Greenland

FANTOMAS ATOMSMASHERS
FANTOMAS ATOMSMASHERS

Source: Greenland

Sources
[1] Wikipedia MTelus
[2] Le Métropolis s’en vient, La Presse, Jean Beaunoyer, 20 décembre 1986
[3] Historyspin
[4] Métropolis, Décormag Collection, Juillet 1987
[5] Wikipedia Jici Lauzon
[6] Site Officiel MTelus
[7] Secrets d’alcove mis au jour, Le Petit Journal, 15 novembre 1970

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