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Nelson Symonds

Guitariste de jazz canadien (1933–2008), figure légendaire de la scène montréalaise, réputé pour son jeu puissant et inventif, et pour un trio emblématique avec Charlie Biddle (contrebasse) et Norman Marshall Villeneuve (batterie).

Nelson Frederick Symonds (né le 24 septembre 1933 à Upper Hammonds Plains, Nouvelle-Écosse; mort le 11 octobre 2008 à Montréal) est un guitariste de jazz canadien dont la réputation repose avant tout sur ses performances en club et à la télévision[1]. Il est souvent cité comme le plus grand guitariste de jazz de Montréal — admiré par Wes Montgomery et même convoité par Miles Davis.

Biographie

Symonds débute au banjo avant de passer à la guitare. Il voyage aux États-Unis dans les années 1950, puis s’installe à Montréal en 1958[2], où il devient une figure centrale de la scène jazz locale.

Carrière et scène montréalaise

Il joue notamment au Rockhead’s Paradise, au Black Bottom et au Café La Bohème. On rapporte que Wes Montgomery l’aurait qualifié de guitariste le plus impressionnant qu’il ait entendu, et que Miles Davis aurait voulu l’engager — sans succès[3].

Style et réputation

Son jeu est décrit comme incisif, dense et très réactif. Maître du bebop et du blues, il excelle dans la réharmonisation spontanée. Sa légende repose surtout sur son art du « live » et la mémoire des musiciens.

Le trio Symonds–Biddle–Villeneuve

Actif surtout dans les années 1960–1970, le trio associant Nelson Symonds (guitare), Charlie Biddle (contrebasse) et Norman Marshall Villeneuve (batterie) est considéré comme l’un des plus extraordinaires trios de jazz de l’histoire de Montréal — bien qu’ils n’aient jamais officiellement enregistré comme formation.

Un document d’archive sonore important a toutefois émergé : Montreal Sessions, un album publié par Norman Marshall Villeneuve, contient plusieurs enregistrements mettant en vedette Nelson Symonds. Bien que leur nombre soit limité, ces témoignages sont aujourd’hui essentiels pour saisir l’impact musical du trio et le jeu exceptionnel de Symonds, longtemps documenté seulement par les récits des pairs et du public. [4]

Distinctions

  • 1996 — Mentionné parmi les hommages du Festival International de Jazz de Montréal.

Héritage et postérité

Par l’absence quasi totale d’enregistrements, Symonds est comparé à Buddy Bolden : une légende transmise par témoignages. Son influence marque plusieurs générations de musiciens montréalais.

Voir aussi

  • Jazz à Montréal
  • Charlie Biddle
  • Norman Marshall Villeneuve
  • Rockhead’s Paradise

Références

  1. The Canadian Encyclopedia — biographie. ↩︎
  2. Maclean’s — nécrologie. ↩︎
  3. Témoignages : admiration de Wes Montgomery, intérêt de Miles Davis (sources presse & mémoire musicale). ↩︎

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