Le Playboy Club était situé au 2081 rue Aylmer à Montréal, de 1967 à 1972 et au 2015 rue de la Montagne, de 1972 à 1976.
PLAYBOY CLUB
PLAYBOY CLUB
PLAYBOY CLUB
PLAYBOY CLUB
PLAYBOY CLUB
1967-1976
1967-1976
1967-1976
1967-1976
1967-1976
Texte de la Gazette traduit en français
Source: à déterminer
On s’en souvient moins maintenant, mais une des grandes histoires à l’époque était que les premières semaines de l’Expo coïncidaient avec le lancement du Montreal Playboy Club, le premier établissement de ce type au Canada. C’était comme s’il avait été décrété que, hôte ou non de l’Exposition universelle, Montréal ne pouvait être considérée comme une ville véritablement cosmopolite tant qu’elle n’adopterait pas la philosophie échangiste.
La tâche de choisir le très important groupe inaugural des serveuses Playboy Bunny de la succursale de Montréal est revenue à Keith Hefner, le frère cadet de Hugh. Assisté d’une « Bunny Mother » du siège social de Chicago, il a interviewé et sélectionné 57 femmes parmi plus de 2000 candidates venues d’aussi loin que la Suède et l’Italie. Le 15 juillet, à la rue Aylmer et à l’avenue du Président Kennedy, les portes du club ont ouvert pour la première fois.
Chaque geste des serveuses a été observé, avec toute petite erreur soumise à un système d’inaptitude détaillé.
Quant à l’interaction entre les membres-clients et le personnel, Sharon Rose Anderson, l’une de ces Playboy Bunnies originales, a déclaré : “Regardez mais ne touchez pas” était le mantra, et si ce n’était pas respecté, le directeur de salle s’occuperait de la situation. Mais c’était rare. Je suis désolé si les gens sont déçus de l’entendre, mais pour moi, il n’y avait rien de louche dans l’environnement.
Avec les années 50 refoulées, toujours fraîches dans la mémoire collective, Hefner et son empire en plein essor pouvaient encore être considérés, à travers un certain prisme, comme une force libératrice. Ce n’est pas une idée qui a bien vieillit, mais le récit d’Anderson souligne à quel point il serait mal de tenir les travailleurs de première ligne pour responsables des défauts de la culture au sens large.
Il y a eu des cas de Playboy Bunnies qui sont devenus célèbres. Avant de devenir la chanteuse emblématique de Blondie, Debbie Harry était serveuse dans le club new-yorkais ; la comédienne des Monty Python Carol Cleveland a travaillé dans la succursale de Londres.
On a pu voir en spectacle au Playboy Club de Montréal, entre autres, Tony Bennett, Mel Tormé, Eartha Kitt, Patsy Gallant, Michele Richard, Ginette Reno, Engelbert Humperdinck, Trini Lopez, Tony Martin, Vic Perry, Miss Pat Collins, Michou, Claudia Valada, The New Christy Minstrels, Myron Cohen, Carlos Ramirez, Ranee Lee, Zoot Sims, Gerry Mulligan, Chico Hamilton, Earl Fatha Hines, Gary Burton, Caravan.
Pendant ce temps, le premier Playboy Club du Canada s’est également avéré être le dernier : en 1976, après avoir déménagé dans de nouveaux locaux au 2015 rue de la Montagne, au coin du boulevard de Maisonneuve, le club a servi son dernier cocktail et a fermé ses portes pour de bon après neuf ans d’activité.1