CASINO ROYAL
Le Casino Royal était une salle de spectacles située au 4645 boulevard Métropolitain Est à Montréal qui faisait partie du complexe du Motel Diplomate.

Montréal-Matin, 24 mars 1962 (BAnQ)
Le Motel Diplomate a ouvert ses portes le 24 mars 1962 et était le plus chic motel au Canada [1]. Le propriétaire se nommait Bill Baktis [2]. Imaginez 170 chambres et suites super-luxueuses sans duplication; aucun des décors n’est répété. Autre innovation, un garage souterrain qui donne accès à chaque unité sans qu’il soit nécessaire de sortir de l’édifice. Avec épais tapis mur à mur, deux vastes lits doubles jumelés, TV et radio sans frais additionnels, service téléphonique et surtout, climatisation d’air individuelle. À tous ces attraits viennent s’ajouter un restaurant ultra-chic offrant cuisine délicieuse et un luxueux cocktail-lounge où un trio offre de la musique continuelle [3].

La Patrie, 22 avril 1962 (BAnQ)

À partir de 1964, le cocktail-lounge prend le nom de Casino Royal [4].

The Gazette, 22 mai 1964 newspapers.com
Mais c’est à partir de 1968 que le Casino Royal connait un énorme succès grâce au nouveau gérant, Éric Vilon, qui réussi à inviter de grandes stars.

Eric Vilon, The Gazette, 21 août 1971 newspapers.com
Vilon a grandi à Montréal. Lorsqu’il était adolescent, il avait débuté sa carrière dans le show-business en s’occupant de la carrière du chanteur Robert Demontigny et puis ensuite celle de Claude Valade, sa femme [5].

The Gazette, 19 février 1971 newspapers.com
De 1968 à 1971, le Casino Royal accueille des artistes américains tels que Bill Haley & The Comets, The Platters, Stevie Wonder, Paul Anka, Bobby Rydell, Frankie Avalon, Sammy Davis Jr., The Righteous Brothers, et des artistes et des comédiens locaux comme les Baronets, les Jérolas et Claude Blanchard.

La Presse, 1969 (BAnQ)
Après 3 années de succès presque constants, Éric Vilon, explique à La Presse le 18 mars 1971, que malgré qu’il a présenté son dernier spectacle à guichet fermé, qu’il cessait d’opérer le Casino Royal car il était trop occupé à voir à la carrière de Claude Valade et à la production de spectacles de plus grandes envergures [6]. C’est la fin d’une époque pour le Casino Royal.