THÉÂTRE ST-DENIS
Le Théâtre St-Denis est une salle de spectacle située à Montréal. Il est situé au cœur du Quartier Latin de Montréal. Le théâtre a été inauguré en 1916 et était principalement utilisé comme cinéma. Au fil des ans, il a été transformé en une salle de spectacle polyvalente accueillant divers événements tels que des concerts, des pièces de théâtre, des spectacles de danse et d'autres performances artistiques. Le Théâtre St-Denis est connu pour sa capacité à accueillir des événements de petite à moyenne envergure avec une ambiance intime et chaleureuse. Il reste l'une des destinations principales pour les amateurs de spectacles vivants à Montréal.
Conçu par Ernest Isbell Barott et fondé par une compagnie anglophone montréalaise d’investissement, le Théâtre St-Denis ouvrite ses portes le . Avec sa capacité de 3 000 places, le théâtre devint la plus grande salle au Canada et se consacra à la présentation de vaudeville et de cinéma muet.
Ce texte est assemblé à partir d’archives de journaux
Théâtre St-Denis
Source: Espace St-Denis
LE THÉÂTRE ST-DENIS À SES DÉBUTS
Rarement, un théâtre de Montréal a eu un succès d’ouverture comparable à celui du Théâtre St-Denis dont les portes ont été ouvertes au public le 4 mars 1916. Si l’on en juge par la foule qui a littéralement pris d’assault ce nouvel endroit d’amusements, le Théâtre St-Denis est venu remplir une lacune dans l’Est de la ville de Montréal. En effet, auparavant les montréalais étaient obligés de se rendre dans l’Ouest de la ville pour assister aux représentations de vues cinématographiques de premier ordre dans un beau théâtre. Le Théâtre St-Denis a donc fait disparaître cette anomalie. La direction du St-Denis avait aussi annoncé que les programmes de chaque représentation ainsi que les titres de films seraient rédigés en français. Cette innovation était sans précédent à Montréal. Il est bon aussi de rappeler que le personnel parlait français [1].
LES ANNÉES 1920: PLACE AUX GRANDS CONCERTS
À partir de 1920, le théâtre accueille de grands orchestres internationaux, notamment l’orchestre de la Scala de Milan sous la direction de Toscanini [2].
TOSCANINI (1921)
Arturo Toscanini était un chef d’orchestre italien. Il fut l’un des musiciens les plus acclamés et les plus influents de son époque, réputé pour son intensité, son perfectionnisme, son oreille pour le détails et sa mémoire eidétique. Toscanini et son orchestre donnèrent deux représentations au Théâtre St-Denis les 22 et 24 mars 1921, complétant ainsi un total de soixante concerts en Amérique du Nord et clôturant une tournée au succès continu et exceptionnel. Les soixante concerts avaient été dirigés par Toscanini entièrement…de mémoire [3][4].
RAVEL (1928)
Des compositeurs de renom foulent également la scène du théâtre, notamment Maurice Ravel qui vient y exécuter ses propres œuvres en 1928 [2].
Il est si rare que vienne à Montréal un grand compositeur nous donner un concert entièrement composé de ses propres oeuvres qu’on aurait cru que le Théâtre St-Denis se remplirait avec la première et très attendue apparition du compositeur français Maurice Ravel le 19 avril 1928. Hélas, c’est à peine si la salle était au tiers remplie, sans doute dû au mauvais temps qu’il faisait dehors. Maurice Ravel a été apprécié comme il convenait au récital, mais seulement par un petit nombre. Ce n’était pas le triomphe que lui avait réservé le public américain. Il y avait là une occasion unique d’entendre des oeuvres de renommées dans tout l’univers, avec l’interprétation et le sens que leur donnait le compositeur. C’était une aubaine dont trop d’amateurs de musique se sont privés. Malgré tout, le récital de Ravel au Théâtre St-Denis restera comme l’une des plus belles fêtes musicales de l’histoire de Montréal [5][6][7][8].
Après un intermède d’opéra et d’opéra-comique, on en revient à la présentation de deux films par semaine au début de 1929. C’étaient les beaux jours avant le krach à la Bourse de New York, le théâtre est fréquenté par une foule nombreuse et les coffres étaient bien garnis [2].
LES ANNÉES 1930 : NAISSANCE DU FILM PARLANT
Au moment de la débâcle financière, la troupe de théâtre Barry-Duquesne, bien connue à l’époque, vient s’installer au théâtre pour huit mois. Elle est délogée par l’apparition en Amérique des premiers films parlant d’expression française. C’est donc en 1930, 14 ans après l’ouverture du théâtre, que le film français s’installe définitivement au Théâtre St-Denis [2].
RETOUR AUX SPECTACLES DURANT LES DEUXIÈME GUERRE MONDIALE
En 1942, alors que la production cinématographique est interrompue, le Théâtre St-Denis doit diversifier sa programmation. Le Metropolitan Opera de New York (qui reviendra annuellement jusqu’en 1945) vient se produire sur scène, ainsi que le ballet Bolchoï, la Comédie française et le Théâtre national de Paris. On invite aussi des orchestres symphoniques et leur chef, tels Wilfrid Pelletier et Stravinsky [2].
STRAVINSKY (1945)
Igor Stravinsky a été longuement acclamé après le concert qu’il dirigea au Théâtre St-Denis le 5 mars 1945. Une centaine de jeunes admirateurs l’ont même attendu à sa sortie du théâtre accompagnées de leurs bravos jusqu’à sa voiture. Il était très émouvant de constater avec quelle clairvoyance la jeunesse de chez-nous savait découvrir la véritable grandeur et établir une démarcation aussi nette entre le cabotinage et l’authentique génie [9].
Les plus grandes vedettes françaises et internationales défilent aussi sur la scène du Théâtre St-Denis : Maurice Chevalier, Fernandel, Tino Rossi, Luis Mariano, Yves Montand, Gilbert Bécaud, etc [2].
Le cinéma n’est pas délaissé pour autant durant la 2e guerre. Faute de nouveautés, le théâtre présente des reprises de films des années 1930 [2].
LES ANNÉES 1950: LA SALLE LA PLUS SOMPTUEUSE DE MONTRÉAL
En 1950, le Théâtre St-Denis subit une reconstruction totale au coût de 500 000 $ pour devenir la salle la plus somptueuse et moderne de Montréal. Plusieurs innovations sont mises de l’avant et la capacité de la salle est de 2500 sièges.
Encore une fois, le Théâtre St-Denis assume son rôle de chef de file dans le domaine du divertissement [2]. On prend soin cependant de conserver la partie arrière de la façade, construite en 1916 [10].
Le 25 avril 1952, on assiste à la première du film Aurore l’enfant martyre, qui devient le plus grand succès du cinéma québécois de l’époque. On continue d’y présenter des spectacles de théâtre lyrique et de danse, des concerts symphoniques et du music-hall jusqu’à l’inauguration de la Place des Arts en 1963 [2].
CHANGEMENTS DE VOCATION
En 1971, la Compagnie France Film inaugure le Centre St-Denis, formé du Théâtre St-Denis et de de deux nouvelles salles de cinéma, le Chevalier et le Pierrot, renommées par la suite le St-Denis 2 et le St-Denis 3 [2].
En 1978, la direction décide de diversifier ses opérations. Constatant que Montréal avait besoin d’un grand théâtre de plus de 2000 places, elle ramène à sa première vocation la grande salle du Théâtre St-Denis. L’espace est complètement réaménagé en salle de spectacles pour mieux répondre aux besoins de la colonie artistique et du public québécois [2].
BEAU DOMMAGE (1977)
Le groupe Beau Dommage que nous n’avions pas vu sur scène depuis quelques temps refait une solide percée du 8 au 14 décembre 1977 au Théâtre St-Denis, entièrement rénové. Il retrouvait son public québécois qu’il avait énormément manqué depuis un ans et demi. Beau Dommage avait pour habitude de ne pas s’en faire avec la demande pour ne se concentrer que sur ce qu’ils avaient à offrir. Mais c’était une erreur. Beau Dommage rencontrait, pour la première fois, un Waterloo au Théâtre St-Denis. Ils y ont offert une série de concerts de belle qualité, mais devant trop peu de gens. 1977 a donc marqué pour ce groupe une érosion dans les rapports avec leur clientèle, l’effritement d’un mythe qui n’avait pas besoin d’être restauré ni rénové [11].
DIANE DUFRESNE (1978)
On se serait cru dans les rues de Berlin autour des années 1930: voitures du début du siècle remplie de gens costumés, déguisés, et qui ont appris à fêter avec faste, projecteurs, ballons et confettis. Tout le monde participait. L’arrivée de Diane Dufresne sur scène, dans une robe de mariée mauve, qui tenait à la fois de la sirène et de la femme fatale, a étonné suffisamment le public pour qu’il l’accueille d’un « standing ovation » qui s’est d’ailleurs répété pendant tout le spectacle [12].
PAUL PICHÉ (1978)
La salle remplie à craquer était principalement reconstituée de petits Paul Piché, tous assis sagement dans leur siège, la barbe épaisse et la chemise à carreaux. Piché arrive sur une scène comme s’il débarquait dans votre salon. Il a le naturel communicatif et et la santé contagieuse. Rien ne résiste à son humour débraillé. Paul Piché n’est pas juste un chanteur populaire, il est un miroir: le miroir de la jeunesse québécoise de la rue Saint-Denis, celle des polyvalents et des Cégeps, marxiste de cœur et capitaliste de poche, épousant les grandes causes sociales tout en soignant tendrement son confort [13].
THE CLASH (1979)
Montréal a accueilli un triple rendez-vous punk le 25 septembre 1979 alors que l’un des meilleurs groupes new wave britanniques, The Clash, aux côtés de The Undertones et du groupe entièrement féminin des B-Girls, ont joué devant un public restreint mais enragé au Théâtre St-Denis. La partie la plus fascinante du spectacle s’est déroulée dans le hall d’entrée où une horde vertigineuse de punks adéquatement habillés se pavanaient et trébuchaient. Les plus de trois heures de musique punk étaient intéressantes, mais pour les centaines de personnes qui ne se tortillaient pas près de la scène, le véritable spectacle était dans le hall d’entrée. La mode fait partie intégrante de la scène, tout comme la musique, et certains punks portaient des vêtements en peau de léopard, des colliers cloutés et des chaînes de chien, et paradaient leurs cheveux bleus qui semblaient avoir été coupés par une tondeuse [14].
TOM WAITS (1979)
Il y avait un je-ne-sais-quoi de spécial dans l’air, un brin d’Halloween et de fête païenne sous les capes, les plumes et les chapeaux qui se pressaient au Théâtre St-Denis le 31 octobre 1979 pour voir, entendre, et vivre Tom Waits, celui qu’on attendait depuis longtemps et qui fut à la hauteur et encore plus grand que toutes nos attentes. Le rideau s’ouvre sur un vieil air de jazz un peu usé. La scène est noire sauf pour un faisceau lumineux qui éclaire le coin gauche une figure mince et sombre. La figure immobile portant un chapeau qui cache son visage allume une cigarette et se dirige lentement vers le micro. Le geste est minimal mais pourtant nous plonge toute de suite dans l’atmosphère trouble des films d’Humphrey Bogart. De profil, agitant ses mains tordus comme pour fendre l’air opaque, Tom Waits va nous parler de l’échec américain, il va nous en parler en long et en large, à travers les histoires et les erreurs d’une autre époque, puisant dans ses références au passé, les constats d’aujourd’hui. Chaque intonation est juste et généreuse, chaque geste est précis, les enchaînements sont tellement parfaits qu’ils ne sont jamais le moindrement apparents. La soirée se termine en douceur sur l’air d’une waltz. Tom Waits nous rassure et nous envoie nous coucher, lui qui reste debout toute la nuit [15].
ROY ORBISON (1980)
Le spectacle à guichets fermés de Roy Orbison au Théâtre St-Denis a été l’occasion de voir comment l’homme pourrait se mesurer au statut de légende qui lui a été conféré. La dernière (et première) visite de Roy Orbison remontait à 1964 à l’Aréna Paul-Sauvé. À la fin du spectacle au St-Denis, on a pu affirmer que la légende est restée intacte. Non seulement son spectacle a prouvé que ses lunettes noires et sa voix unique à trois octaves étaient toujours aussi durables, mais les chansons à succès qu’il a chantés sur scène sonnaient aussi bien que le jour où elles ont été enregistrées [16].
MILES DAVIS (1982)
On ne peut nier le mystère qui entoure Miles Davis. Embaucher le légendaire trompettiste pour se produire ici était le billet en or pour les organisateurs du Festival de Jazz de Montréal: son nom a donné une légitimité au festival dans sa troisième année et son concert, qui a clôturé les 10 jours du festival au Théâtre St-Denis, a été sans aucun doute l’événement le plus attendu et le plus fréquenté de tout le festival. Davis, pour sa part, a passé la majeure partie de la soirée à arpenter la scène comme une panthère et à souffler sa trompette quand et si il en avait envie. Son ton et son phrasé étaient toujours aussi distinctifs, mais il semblait avoir perdu l’envie de créer. Ce fut une soirée décevante pour les fans de jazz et une véritable perte pour les mélomanes du monde entier [17].
CHET BAKER (1986)
Le cofondateur du Festival International de Jazz, André Ménard, raconte une anecdote par rapport au concert de Chet Baker présenté au Théâtre St-Denis en 1986: « Chet Baker était censé se présenter la veille du spectacle à Montréal car il arrivait d’Europe. Il ne l’a pas fait. J’ai demandé au pianiste montréalais Paul Bley, qui devait l’accompagner sur la scène du Théâtre St-Denis, s’il avait un contact. Il connaissait quelqu’un à Paris qui savait où vivait Chet. Il est minuit la veille du spectacle. Alors Paul appelle l’ami de Chet, il est 6h du matin, heure de Paris. Son ami dit que Chet vit dans une pharmacie en Belgique. Une pharmacie? Merde. J’appelle et demande si Chet est là. Ils disent oui. Je dis qu’il est censé être sur un train pour Paris parce qu’il a un vol pour Montréal. Ils garantissent qu’ils le feront monter sur un train dans l’heure. D’accord. J’engage un journaliste que je connais à Paris pour escorter Chet du train à l’avion – je ne voulais pas qu’il soit en liberté à Paris. Chet se présente à Montréal avec les vêtements qu’il porte sur le dos, un sac en papier brun rempli de pilules et sa trompette – aucune valise. Au moment où Chet est censé jouer, il n’est pas en état de faire quoi que ce soit. Il essaye de souffler — bbblllggghhh ! Il était mal foutu. Il a fallu rembourser les gens et Paul Bley a joué seul au piano. Puis, à 3 heures du matin, Chet traînait dans le hall de l’hôtel avec sa trompette à la main et il voulait jouer avec les musiciens de l’hôtel. Je lui ai dit: Si tu montes sur scène, t’es foutus. J’ai raconté l’histoire à Paul. Il a ri jusqu’à en pleurer et a dit: Eh b’en, ça, c’est Chet, man. » [18]
JAMES BROWN (1986)
Quelle différence d’avoir un nouveau succès sur les palmarès. James Brown était passé par Montréal à plusieurs reprises au cours des dernières années, mais les gens commençaient à se demander où il était passé. Non pas que ses concerts au Club Soda et au Spectrum avaient été mauvais, au contraire, ils n’avaient été pas moins que professionnels. Disons simplement qu’ils n’étaient inspirés. Son plus récent succès international, Living in America, de Rocky IV, avait changé tout cela et son spectacle électrisant de 140 minutes au Théâtre St-Denis devant une foule en délire fut un retour triomphal du parrain incontesté de la soul [19].
LEONARD COHEN (1988)
Leonard Cohen – le ladies’ man, poète et troubadour voyageur – était récemment revenu dans sa ville natale après de nombreuses tournées européennes et américaines. Le Théâtre St-Denis a affiché complet pendant deux soirées. Toujours vêtu de noir, comme tous ses musiciens et choristes, ce montréalais d’origine a du style, c’est indéniable. Et puis, sa musique s’était modernisée, intégrant synthétiseur et batterie électronique. La main sur le micro, l’autre sur le fil, Leonard Cohen ferme les yeux et chante de sa voix monocorde qui y est pour beaucoup dans l’attrait de ses chansons [20][21].
CÉLINE DION (1990)
Céline Dion, 22 ans, a évidemment triomphé. Le contraire eut été surprenant. Au Théâtre St-Denis, les ovations debout se sont multipliées, le public de Céline était simplement subjugué par la performance hautement professionnelle de cette chanteuse au talent plus qu’évident. Constitué d’un répertoire bilingue, le show de Céline Dion était pro au maximum [22]. La veille, Céline avait refusé son Félix au gala de l’ADISQ parce qu’elle refusait de se définir comme une artiste anglophone, prix qu’on lui décernait pour Unison, sa première réalisation dans la langue de Shakespeare. « Le public, lui, a très bien compris que je reste Québécoise et francophone même si je chante en anglais. »[23]
En 1990, toujours sous l’égide de Compagnie France Film, l’édifice se refait une beauté pour honorer le spectacle vivant et redevient le Théâtre St-Denis. La conception intérieure est complètement refaite. Les deux cinémas du Centre St-Denis sont unifiés en une seule salle de spectacle –la salle 2- pouvant accueillir 933 personnes [2].
Le 26 janvier 1990, on inaugure la salle 2 avec le spectacle de Jean Lapointe. Et le 4 avril 1990, la salle 1, après d’importants travaux de rénovation, reprend officiellement du service avec le spectacle d’André-Philippe Gagnon. Elle comprend désormais 2218 sièges [2].
UNE NOUVELLE AVENTURE DEPUIS 2022
Depuis l’été 2020, la salle 2 a subi une transformation complète qui a complètement changé l’intérieur de la salle. Le lobby et la façade ont entièrement été démolis pour faire place au nouveau Studio-Cabaret qui a ouvert ses portes au mois de septembre 2022. Aménagé sur le toit du lobby du Studio-Cabaret, Le Marie-Louise est un lieu de rendez-vous prisé pour les visiteurs du Quartier latin et les spectateurs de l’Espace St-Denis. Ce nouveau bar-terrasse est d’ailleurs accessible via le complexe, avant ou après une représentation, sans avoir à mettre le pied dehors [2].
Le Théâtre St-Denis sera rénové en 2026. La grande dame du Quartier des spectacles, inaugurée le 4 mars 1916, subira une véritable cure de jouvence. Tout en respectant son patrimoine architectural, on y apportera un confort bien contemporain. Les détails ornementaux d’époque seront préservés. Une acoustique à la fine pointe, des loges spacieuses et des ascenseurs figurent dans les plans de cette réfection spectaculaire.2
Sources
[1] Le théâtre St-Denis est pris d’assault, Le Canada, 6 mars 1916
[2] Espace St-Denis point com, À propos de l’espace St-Denis
[3] Toscanini ended American tour, The Gazette, 25 mars 1921
[4] La Scala Orchestra, The Gazette, 22 mars 1921
[5] Maurice Ravel au Saint-Denis, Le Canada, 20 avril 1928
[6] Maurice Ravel au Saint-Denis hier soir, La Patrie, 20 avril 1928
[7] Sur toutes les scènes, Le Canada, 21 avril 1928
[8] Le concert de Maurice Ravel, Le Devoir, 20 avril 1928
[9] Stravinsky à Montréal, Le Canada, 7 mars 1945
[10] Wikipedia: Théâtre St-Denis
[11] Beau…mais dommage, Dimanche-Matin, 1 janvier 1978
[12] Diane Dufresne, en pleine actualité, Montréal-Matin, 5 octobre 1978
[13] Le naturel contagieux de Paul Piché, Le Devoir, Nathalie Petrowski, 28 novembre 1978
[14] Wave of new wave hits city, The Gazette, 26 septembre 1979
[15] Tom Waits ou le chaînon manquant, Le Devoir, Nathalie Petrowski, 2 novembre 1979
[16] Rockin’ Roy lives up to his legend, The Gazette, John Griffin, 30 juin 1980
[17] Miles Davis: magic name but music not the same, The Gazette, John Griffin, 12 juillet 1982
[18] Skeletons rattle in jazz fest closet, The Gazette, John Griffin, 29 juin 1990
[19] James Brown fires up fans, The Gazette, John Griffin, 5 juillet 1986
[20] Cohen a great success in his homecoming, The Gazette, Mark Lepage, 14 novembre 1988
[21] Leonard Cohen a un ascendant certain sur ses admirateurs qui goûtent ses mots d’esprit, La Presse, Alain de Repentigny, 14 novembre 1988
[22] Céline Dion met le paquet, La Presse, Alain Brunet, 23 octobre 1990
[23] Céline Dion refuse le sien parce qu’elle n’est pas une artiste anglophone, La Presse, Bruno Dostie, 22 octobre 1990