Le Centre d’éducation physique et des sports de l’Université de Montréal (CEPSUM) figure parmi les plus importants complexes sportifs de Montréal.
CEPSUM
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1965-
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Texte assemblé à partir d’archives
Le Centre d’éducation physique et des sports de l’Université de Montréal (CEPSUM), appelé jusqu’en 1976 Stade d’hiver de l’Université de Montréal, est un complexe sportif, construit en 1965 et agrandi en 1976 en vue des Jeux olympiques de Montréal. Il figure parmi les plus importants complexes sportifs de Montréal.1
Centre d’éducation physique et des sports de l’Université de Montréal (CEPSUM)
Le centre est principalement utilisé par la communauté universitaire de l’Université de Montréal et de ses écoles associées, HEC Montréal et Polytechnique Montréal, mais offre aussi des activités physiques et sportives à la population montréalaise.1
En 1965, l’université construit le premier élément de ce qui deviendra le CEPSUM, soit le Stade d’hiver de l’Université de Montréal. Ce stade intérieur comprend une patinoire pouvant accueillir 2 461 spectateurs, des allées de curling, des vestiaires et des bureaux. Un stade extérieur pour le football, avec une estrade de 2 000 sièges, est adossé à l’édifice. Dès le début, le stade intérieur est également utilisé pour des événements culturels, tels l’opéra ou des concerts.1
L’un des premiers spectacles présentés au CEPSUM fut la soirée intitulée ”En Attendant l’Opéra”, le 18 septembre 1966, mettant en vedette Napoléon Bisson, Colette Boky, Jean Bonhomme, Fernande Chiocchio, Yolande Dulude, Claire Gagnier, Yoland Guérard, Jean-Pierre Hurteau, Constance Lambert, André Lortie, Joseph Rouleau, Sylvia Saurette, Robert Savoie, Huguette Tourangeau, André Turp et Aldo Verrecchia.2
Au début des années 1970, l’agent artistique montréalais Alain Simard avait décroché un emploi au service culturel de l’Université de Montréal. Il avait obtenu l’exclusivité de la production de spectacles anglophones au CEPSUM. La salle est devenue l’un de ses terrains de jeu, au point que, lorsque des gars de l’agence Kosmos de la ville de Québec l’ont contacté pour lui proposer d’y coproduire Pink Floyd en novembre 1971, il a accepté derechef. À la suite de cette première collaboration, Alain est devenu le représentant montréalais du collectif qu’était Kosmos. Pendant et après l’aventure de Kosmos, Alain Simard a continué son ascension dans le monde du spectacle en obtenant plus tard l’exclusivité de la production de spectacles anglophones au Théâtre Outremont, puis au Cinéma St-Denis – qui est devenu le Théâtre St-Denis – ainsi qu’au El Casino, lieu mythique de la deuxième moitié des années 70. Puis il a fondé Le Club, qui est ensuite devenu Le Spectrum. C’est pendant cette ascension qu’il a joint ses forces à celles d’André Ménard et Denyse McCann, en 1977, pour fonder l’entreprise de production Spectra, qui compte maintenant sous sa houlette le Festival international de jazz de Montréal, les Francos de Montréal et Montréal en lumière.3
Beau Dommage avait été programmé par Kébec-Spec dans le spectacle de Diane Dufresne et de Gilles Valliquette au CEPSUM le 30 novembre 1974. Des styles très différents. Beau Dommage devait ouvrir le spectacle pour ces deux vedettes. L’étiquette Capitol n’allait pas manquer de capitaliser sur cette occasion. Le lancement officiel de l’album du premier album Beau Dommage avait été prévu pour le 9 décembre, mais les journalistes et la radio en ont obtenu des exemplaires quinze jours avant. Un grand nombre d’entre eux n’avait jamais vu le groupe sur scène ni même entendu une de leurs chansons. Blotties dans une pochette surréaliste et hypermontréalaise, les onzes pièces qui allaient toutes devenir des classiques en ont laissé plusieurs bouche bée. Le disque est officiellement lancé à l’Hôtel Nelson le lundi 9 décembre.4
On a aussi vu passer sur la scène du CEPSUM Supertramp, Babe Ruth, Spirit, 10cc, Jean-Luc Ponty, Alan Stivell, Bob Marley, BB King, Muddy Waters, John Lee Hooker, Simple Minds, The Pogues, Bob Dylan, Stevie Ray Vaughan, The Smiths, Offspring, Blink-182, Korn, System of a Down, Eminem, The Pixies, Weezer, Franz Ferdinand, Audioslave et des artistes québécois tels que Les Séguin, Harmonium, Beau Dommage, Offenbach, Lee Gagnon, Claude Dubois, Pauline Julien, Raymond Lévesque, Véronique Sanson, Maneige, Diane Dufresne, André Gagnon, le Ville Émard Blues Band, L’Infonie, Le Quatuor de Jazz Libre du Québec, Grim Skunk, Overbass, Me Mom & Morgentaler, Plume Latraverse, Michel Pagliaro et Jean Leloup.
En 2002, la direction investit 12 millions de dollars pour des travaux de rénovation et de mise aux normes des différents plateaux sportifs.1