Théâtre National
1900-
Le Théâtre National, aussi connu comme le Théâtre National Français, est considéré comme le premier théâtre professionnel francophone du continent. C’est aussi un des plus anciens théâtres encore existants à Montréal. Le 12 août 1900, dans une ville où plus de 87% des productions théâtrales sont présentées en anglais, le comédien Julien Daoust donne forme à son rêve d’instaurer une véritable scène nationale animée en français, avec sa propre dramaturgie, interprétée par des artistes canadiens et européens. À compter de 1915, plusieurs occupants vont se succéder au Théâtre National.
Source: BAnQ
Parc Dominion
1906-1937
Surnommé le « Coney Island montréalais » par le New York Times, le parc Dominion s’inspirait directement des parcs d’amusement américains. En se promenant dans le parc, on pouvait assister à des spectacles de musique et de vaudeville, et à des prestations de cirque. Mais ce qui faisait véritablement la renommée de ce parc, c’était ses manèges. Malheureusement, deux incendies ont ravagé le parc Dominion, le premier en 1907, qui causa des dommages mineurs, et le second douze ans plus tard, qui entraîna le décès de huit personnes. Le parc ferme en 1937, miné par la crise économique de 1929 et par la rivalité du parc Belmont.
Source: Héritage Montréal
L'Orpheum
1907-1966
Situé rue Sainte-Catherine au coin de la rue City Councillors, l’Orpheum est inauguré en 1907 sous le nom de Théâtre Bennett. L’Orpheum prend son nom définitif en 1910. Dans cette salle de 1100 sièges, on privilégie durant les premières années un style comique, souvent grivois, destiné à un public adulte : le vaudeville américain. Misant plutôt sur les bonnes propriétés acoustiques du lieu, le producteur et impresario J.-Albert Gauvin programme plusieurs récitals. À l’automne 1930, l’Orpheum accueille les premiers concerts du Montreal Orchestra. Le lieu est converti en cinéma au début des années 1930. Il retrouve sa vocation première en 1957, alors que le Théâtre du Nouveau Monde s’y installe jusqu’en 1966, année de la démolition de l’immeuble.
Source: BAnQ