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DUNN’S FAMOUS SHOWBAR LOUNGE

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Le Dunn’s Famous Show Bar & Lounge a ouvert en 1957 au-dessus du restaurant Dunn’s sur la rue Sainte-Catherine Ouest, avant de devenir le Black Orchid Casino en 1958. Ce cabaret a accueilli des artistes de jazz comme Maury Kaye et des performances poétiques comme celles de Leonard Cohen, tout en étant un lieu inclusif pour les artistes noirs, dont la célèbre revue Idlewild. Le Black Orchid a été accusé en 1961 de vendre du vin frauduleux, mais acquitté en 1964, et mis en vente en 1963.

INDIAN ROOM CHIC-N-COOP

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Le Chic-N-Coop, ouvert en 1939 au 1196 rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal, est devenu un restaurant populaire pour ses poulets rôtis BBQ à prix abordable. Les frères Hill, qui l’ont fondé, ont créé un lieu de rencontre pour diverses personnalités, dont des sportifs, artistes, et célébrités comme Jackie Robinson et Frank Sinatra. Le Chic-N-Coop a également ouvert l’Indian Room, un lounge inspiré par la culture autochtone, conçu par l’artiste Winold Reiss. En 1962, le restaurant et ses annexes ont été détruits par un incendie, marquant la fin de cette institution montréalaise.

PARC DOMINION

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Le parc Dominion, ouvert en 1906 à Longue-Pointe, Montréal, était un grand parc d’attractions souvent comparé à Coney Island. Propriété de la Suburban Tramway & Power, il comptait une centaine d’attractions, dont des montagnes russes, une grande roue et le populaire manège « Shoot the Chute ». Fermé en 1937, ce parc offrait aussi des spectacles de cirque, attirant des foules grâce à ses manèges palpitants et ses pavillons thématiques.

CAFÉ ST-JACQUES

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Le Café Saint-Jacques, situé au coin de la rue Sainte-Catherine et Saint-Denis, a été un cabaret phare à Montréal de 1924 à 1974, jouant un rôle clé dans la promotion de la chanson québécoise. Sous la direction de François Pilon, il s’est transformé en un lieu emblématique où de nombreuses vedettes locales et internationales ont fait leurs débuts. Malgré son succès pendant deux décennies, le cabaret a fermé en 1974, avant d’être ravagé par un incendie et remplacé par le pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM.

FROLICS

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Le Cabaret Frolics, ouvert en 1929 au 1417 boulevard Saint-Laurent à Montréal, fut la première grande boîte de nuit du boulevard, réputée pour son ambiance luxueuse et ses spectacles captivants. Texas Guinan, figure emblématique du lieu, y attira les foules avec son célèbre « Hello Suckers! » tandis que l’établissement proposait des soirées animées avec orchestre et danse. Après la fin de la prohibition, le Frolics déclina et devint le Connie’s Inn en 1933, avant de changer encore de nom et d’orientation à plusieurs reprises, restant un acteur clé de la scène nocturne montréalaise jusqu’aux années 1970.

WOODSTOCK

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Le Woodstock, situé au 3781 boulevard Saint-Laurent de 1993 à 1995, était un bar alternatif appartenant à Patrick Mercier. Il a accueilli plusieurs spectacles mémorables d’artistes émergents des années 90, dont Radiohead, Melvins et Voïvod. Après sa fermeture en 1995, le bar est devenu temporairement le Silver avant de se transformer en nouveau bar Soundgarden avec d’importantes rénovations.

CAFÉ NEW ORLÉANS

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Le Café New Orleans ouvre en 1955 à Montréal, offrant des salles de réception et accueillant la station de radio CJMS-AM. Dès son ouverture, il devient un lieu de spectacles controversés, notamment avec des performances jugées indécentes, provoquant des interventions des autorités. En 1957, après une violente attaque contre des policiers, l’établissement est fermé et perquisitionné. En 1967, l’ancien Café New Orleans devient la discothèque Snoopy’s, l’une des premières pour adolescents à Montréal.

AMERICAN SPAGHETTI HOUSE

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L’American Spaghetti House, ouvert en 1941 par les frères Angelo et Dandy Bisante au 64 rue Sainte-Catherine Est, est rapidement devenu un incontournable de Montréal, attirant une clientèle avide de spaghettis à prix bas, et ce, 24 heures sur 24. Les Bisante ont été pionniers de la livraison à domicile et ont popularisé les spaghettis auprès des Montréalais tout en offrant une piste de danse pour les amateurs de jitterbug. Le restaurant a prospéré jusqu’à un tragique incendie en 1959 qui a causé la mort de deux pompiers, entraînant sa fermeture définitive. En parallèle, la famille Bisante était liée à des activités interlopes, Angelo étant associé à la pègre, tandis que sa femme, Lucie, était une figure bien connue du milieu.