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UPSTAIRS

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L’Upstairs, fondé en 1986 sur la rue Bishop par Christopher Gore, a déménagé quatre fois avant de s’établir au 1254 rue MacKay en 1994, où il est devenu le plus ancien club de jazz de Montréal encore en activité. À ses débuts, l’Upstairs était un petit bar proposant des jeux de société et des spectacles de jazz dans une ambiance décontractée. L’enseigne inversée, devenue emblématique, a été installée après le déménagement dans un sous-sol pour indiquer clairement l’accès à ce lieu de prédilection pour les amateurs de jazz.

ELDORADO CAFÉ-CONCERT

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L’Eldorado, ouvert de 1899 à 1901, fut le premier café-concert français de style parisien à Montréal, situé au 222, 224, 226 rue Cadieux, aujourd’hui la rue De Bullion. Avec une capacité de 500 places, il proposait une variété de spectacles, tels que des farces, des sketches et des chansons comiques, attirant rapidement un public fidèle et diversifié. Malheureusement, l’Eldorado ferma ses portes après l’abolition des café-concerts en mai 1901 et fut ensuite remplacé par le Théâtre de l’Opéra Comique sur le même site.

MONUMENT-NATIONAL

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Le Monument-National est le plus ancien théâtre encore en activité à Montréal, situé sur le boulevard Saint-Laurent, au sud de la rue Sainte-Catherine, et classé comme lieu historique pour son architecture et son rôle dans la vie culturelle de la ville. Érigé entre 1891 et 1894 par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, il a été inauguré le 24 juin 1893, bien qu’inachevé, et a accueilli de nombreux spectacles, dont des performances d’Emma Albani et d’Édith Piaf, ainsi que des revues de Gratien Gélinas. Depuis son acquisition par l’École nationale de théâtre en 1971 et sa classification comme monument historique en 1976, le Monument-National a été restauré pour son centenaire en 1993 et comprend désormais trois salles de spectacle, dont la Salle Ludger-Duvernay.

BAL TABARIN

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Le Bal Tabarin, un lounge situé au sous-sol de l’Hôtel Montrealer à Montréal, a ouvert ses portes le 27 avril 1948 et a rapidement gagné en popularité grâce à son ambiance chic et intime. Géré successivement par Gérald Gauthier, Tony Pilotte et Roger Mollet, il a accueilli de nombreux artistes célèbres, dont Charles Trenet, et a été un lieu de divertissement prisé par une clientèle distinguée. Toutefois, le club a connu des controverses, y compris des incidents violents et des enquêtes policières en lien avec le crime organisé. En 1959, le Bal Tabarin a été frappé par une vague de fermetures de clubs à la suite de fusillades, ce qui a conduit à la perte de son permis. Finalement, avec des projets de réaménagement de la rue Peel, le Bal Tabarin a fermé ses portes, illustrant l’impact de l’urbanisme sur des lieux culturels emblématiques.

CAFÉ HALE HAKALA

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Le Café Hale Hakala, ouvert en 1948 au 626 rue Notre-Dame Ouest à Montréal, offrait une ambiance hawaïenne unique, avec une scène montante pour les musiciens. En 1961, il fait face à un procès en raison de la vente d’alcool non autorisé, et en 1962, il est transformé en club français nommé La Place Tabarin, sans succès. Après une tentative de relance en 1963, le Hale Hakala ferme définitivement en 1964 suite à une faillite.

QUEEN’S HALL

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Le Queen’s Hall, construite en 1880 à Montréal à l’angle des rues Sainte-Catherine et Victoria, était la première salle montréalaise à être édifiée en vue de concerts. En 1891, elle a été transformée en théâtre, mais a été détruite par un incendie en 1899. La salle a accueilli des concerts de la Montreal Philharmonic Society et du Mendelssohn Choir, ainsi que trois récitals d’Emma Albani lors de son retour au Canada en mars 1883.

FAISAN BLEU

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Le Faisan Bleu était un cabaret réputé à Laval, ouvert en 1956 par Jacques Fauteux et Léon Jeannotte, où se produisaient des artistes de renom tels que Louis Armstrong, Josephine Baker et Charles Trenet. Il a accueilli des spectacles d’artistes internationaux et québécois, attirant des foules importantes jusqu’à adopter une programmation exclusivement québécoise en 1967. Le lieu a marqué la scène culturelle montréalaise avant d’être détruit par un incendie en 1971, deux ans après sa fermeture. Cet incendie serait potentiellement lié à un vol commis ailleurs en même temps.