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Nick Farkas

Promoteur et programmateur montréalais. Cofondateur de Greenland Productions (avec Paget Williams et en lien avec Dan Webster) et cadre dirigeant de evenko, il figure parmi les architectes des grandes scènes rock/indie/électro de Montréal et de festivals majeurs comme OSHEAGA, HEAVY MONTRÉAL, ÎLESONIQ et ’77 MONTRÉAL.

1. Présentation

Figure de proue de la diffusion rock/alternatif à Montréal, Nick Farkas relie le tissu des clubs (Foufounes Électriques, Spectrum, Métropolis) aux grands sites extérieurs (Parc Jean-Drapeau) via des productions ambitieuses. Son approche : détecter tôt les scènes émergentes, mêler têtes d’affiche internationales et relève locale, et bâtir des formats de festival adaptés au territoire montréalais.

2. Débuts & Greenland (1990s)

À la fin des années 1980, Nick Farkas et Paget Williams (Panic Productions) gravitent dans les clubs, tandis que Dan Webster fait le booking des Foufounes Électriques. En 1993, ils unissent leurs efforts sous la bannière Greenland Productions — un mouvement décisif pour l’underground punk-alterno de Montréal. Les deux premiers grands coups de Greenland : Fugazi (octobre 1993) et Bad Religion (novembre 1993), tous deux à guichets fermés au Métropolis; la réussite attire l’attention de Donald K. Donald. [1], [2], [3]

L’ADN Greenland : une programmation à haut impact pour les scènes punk/indie/underground, avec une connaissance fine des communautés locales et des cycles de salles — des foules compactes des clubs jusqu’aux arénas lorsque les artistes montent en puissance.

3. Structuration evenko & montée des festivals

Dans les années 2000, Farkas étend son rayon d’action au sein d’evenko (programmation et développement), contribuant à installer Montréal parmi les capitales nord-américaines des festivals en plein air. Il y impulse un modèle « multi-marques » : des rendez-vous complémentaires (rock/indie, métal, électro, punk) qui utilisent intelligemment les capacités du Parc Jean-Drapeau et un calendrier estival propice aux tournées. [4]

4. OSHEAGA • ÎLESONIQ • HEAVY MONTRÉAL • ’77 MONTRÉAL

OSHEAGA (indie/alt/pop), HEAVY MONTRÉAL (metal/hard rock), ÎLESONIQ (électro) et ’77 MONTRÉAL (punk) forment un écosystème cohérent piloté par evenko, où l’on voit cohabiter têtes d’affiche internationales, retours d’icônes et mises en avant d’artistes locaux. La programmation « curatoriale » associe expériences de site, identité visuelle forte et storytelling de scènes. [4]

5. Réseau de salles, partenaires & méthodes

Héritée de l’ère Greenland, la méthode Farkas s’appuie sur : (1) un routing fin avec les agents internationaux, (2) l’effet de levier des médias/partenariats locaux, (3) la progression maîtrisée club → théâtre → plein air, et (4) la complémentarité des marques de festival. Cette continuité a consolidé Montréal comme étape stratégique des tournées « amphithéâtres & parcs urbains » en Amérique du Nord.

6. Impact & héritage

En reliant la vitalité des clubs des années 1990 à l’essor des festivals 2000s–2020s, Nick Farkas a contribué à faire de Montréal une place forte pour les scènes alternative, pop et électronique. Son travail a soutenu la carrière de nombreux artistes locaux et a renforcé le rôle du Parc Jean-Drapeau comme site phare de l’expérience concert en plein air.

7. Chronologie rapide

  • 1989–1993 — Période Panic / réseaux de clubs (avec Paget Williams) ; booking par Dan Webster aux Foufs. [1]
  • 1993 — Naissance de Greenland ; Fugazi (10/1993) & Bad Religion (11/1993) au Métropolis, à guichets fermés. [2]
  • mi-1990s — Reconnaissance par Donald K. Donald ; montée en puissance des productions. [3]
  • 2000s– — Rôle de premier plan chez evenko ; structuration du pôle festivals (Parc Jean-Drapeau). [4]
  • 2006→ — Déploiement et croissance de OSHEAGA (puis HEAVY MONTRÉAL / ÎLESONIQ / ’77 MONTRÉAL). [4]

8. Notes & sources

  1. Genèse Greenland : Farkas & Williams (Panic, 1989), Dan Webster (booking Foufounes) — décision d’unir leurs efforts plutôt que se concurrencer. (Texte fourni MCPA)
  2. Premiers shows Greenland : Fugazi (oct. 1993) et Bad Religion (nov. 1993) — Métropolis à guichets fermés. (Texte fourni MCPA)
  3. Succès remarqué par Donald K. Donald, qui approche l’équipe pour « négocier » une entente. (Texte fourni MCPA)
  4. Bloc festivals evenko (OSHEAGA / ÎLESONIQ / HEAVY MONTRÉAL / ’77 MONTRÉAL) & usage du Parc Jean-Drapeau. (Synthèse MCPA ; détailler avec annonces/programmes)

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