Dans ma vie de jeune adulte, je vivais sur l’avenue Prud’Homme à Montréal, à côté de Paget Williams, promoteur de spectacles pour les productions Greenland. Lors de mes journées de congé, je lui rendais visite et rapportais des affiches pour décorer notre immeuble, un lieu de rassemblement de la communauté punk de Montréal. C’est là que j’ai développé mon intérêt pour la collection d’affiches, dans cet espace qui servait aussi de commune artistique et de crash pad pour les artistes de passage.